User:Amougouconsty

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Depuis la colonisation, après l’introduction de la culture du cacao dans les habitudes des populations camerounaises, cette spéculation a constitué la principale culture de rente source de revenus des populations du grand sud. Cette culture avec le café étaient la mine d’or à une période de l’année. L’essor de la culture du cacao s’est tissé autour d’un accompagnement de l’état à travers la SODECAO et l’ONCPB aujourd’hui disparu. Jusqu’aux années 80, la collecte du produit se faisait au niveau des marchés périodiques dont les sites étaient construits par la SODECAO et accessible grâce à l’entretien régulier des voies d’accès aux bassins de production par la direction des pistes cacaoyères de cette société. Au niveau de chaque arrondissement, un encadreur SODECAO assurait l’appui technique et la distribution « gratuite » des produits phytosanitaires ce qui a permis aux exploitants agricoles de changer d’échelle de production. On a assisté à la création de grande plantation dans les grands bassins de production du Mbam, du Nyong et so’o du nyong et kélé et du nyong et Mfoumou … ce qui a permis d’augmenter la production du pays.

L’ONCPB reversait aux producteurs une ristourne de l’ordre de 10 frs par kilogramme de produit à partir du mois d’avril de chaque année pour la préparation de l’autre campagne. Le paiement de la ristourne se faisait au niveau des points de vente reconnus où un fichier était ouvert pour l’enregistrement des quantités vendues par chaque producteur et d’avoir les statistiques sur la production du cacao. A cette époque, le prix d’achat aux producteurs était de 450- 500 frs/kg ce qui permettait au producteurs de faire de bonnes affaires. Mais avec la crise économique mondiale des années 85-90, le prix d’achat a chuté jusqu'à 250 voire 200 le kilogramme de cacao grade 1. Cette baisse du prix  a conduit à un découragement avec pour corollaire l’abandon des vergers ou la destruction de ceux-ci au profit de d’autres cultures. De même, le vieillissement des planteurs est une des causes de la baisse de la production et aussi la non reprise en main des vergers par la jeune génération axée sur l’approche du bureau, ce qui a entraîné une baisse drastique de la production. Un grand constat : L’approche de la filière cacao   n’a pas été durable et les raisons sont multiples et diversifiées.
Mais depuis deux ans, on assiste à une nouvelle hausse des prix d’achat aux producteurs qui a atteint 1 000 voire 1 200 par kilogramme de cacao grade 1 et 2. Ces prix attrayants et la relance de la SODECAO sur le plan des opérations agricoles pourraient inspirer à la construction des mécanismes qui vont assurer la durabilité de la filière cacao.

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