Taxe carbone
A l'heure actuelle, il semble urgent de se préoccuper des changements climatiques qui touchent le monde entier. A cause des trop forts taux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, certaines régions du globe comme l'Asie du sud ou l'Afrique du nord se trouvent dans des situations qui commencent à être critiques. Il est donc temps de se préoccuper du réchauffement climatique. Cette question pause quand même certains problèmes car les évolutions pour lutter contre le réchauffement climatique coûtent chères et tous les Etats n'ont pas envie d'investir dans ce combat pour la planète. La France a choisi la solution de la taxe carbone pour pouvoir lutter contre l'augmentation des taux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. En quoi consiste donc cette solution contre le réchauffement climatique? La taxe carbone, aussi appelée Contribution Climat Energie (CCE), est une contribution financière qui a pour principe « pollueur-payeur ». Pour faire simple, cette taxe consiste à faire payer les émissions de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère et limiter les consommations d’énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) qui émettent beaucoup de Co2 dans l’atmosphère. La taxe carbone n’est pas un impôt car un impôt est un prélèvement en fonction du revenu alors que cette taxe est un prélèvement en fonction de la consommation. Dans le cas de la France, la taxe carbone devrait être mise en place d’ici 2010 et son prix devrait être progressivement augmenté pour atteindre 100 euros d’ici 2030. La taxe carbone est sujet à polémique car il est délicat de fixer le prix du carbone pour certaines activités comme par exemple l’électricité. En effet, l’électricité peut être d’origine nucléaire, renouvelable ou fossile. Cette taxe pose aussi un autre problème car le pouvoir d’achat des ménages pourrait être pénalisé si ceux-ci ne limitent pas leurs consommations d’énergie. Cette taxe va conduire à une augmentation des prix du carburant et de l’électricité. En définitif, la taxe carbone pose problème au niveau de sa mise en place et par conséquent nous n’avons donc pas fini d'en entendre parler...