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Des trucs sur l'enseignement du Français Langue Etrangère (FLE)023:36, 16 July 2008

Participants of EL4C26

Dear Participants of EL4C26, As a part of your learning skills, please leave a reply note here and also add a note on Discussion pages of fellow participants and Facilitators.--Gita Mathur 06:46, 14 May 2009 (UTC)

Gita Mathur (talk)19:46, 14 May 2009

Des trucs sur l'enseignement du Français Langue Etrangère (FLE)

Introduction à la didactique du français langue étrangère (quiz)


1. Qu’est-ce que c’est que la méthodologie du français langue étrangère (FLE)?

Cette branche de la didactique générale est une didactique spéciale, traitant des méthodes, des procédés et des techniques d’enseignement, d’entraînement, d’éducation et de contrôle, spécifiques aux classes de FLE.


2. Quelles sont les notions fondamentales sur lesquelles repose la méthodologie du français?

Ces notions sont: d’une part, celles d’enseignement/apprentissage, d’autre part, celles de méthodes, procédés et techniques.


3. Qu’est-ce que c’est que les méthodes d’enseignement?

Les méthodes d’enseignement forment un ensemble de démarches raisonnées et suivies, utilisées pour atteindre au but instructif-éducatif d’une leçon, d’un groupe de leçons ou de l’enseignement de telle discipline en général.


4. Qu’est-ce que c’est que les procédés?

Par le terme de procédés on désigne la manière d’agir de l’enseignant à l’égard de ses élèves, plus précisément, des formes particulières que revêt le déroulement du processus d’instruction.


5. Qu’est-ce que les techniques?

Les techniques sont surtout les procédés pratiques de la didactique (exercices pratiques, par exemple).


6. Quels sont les trois principes généraux fondamentaux de la didactique du FLE?

Les trois principes fondamentaux sont: a) Connaître les mécanismes d’acquisition de la langue. b) Définir l’économie et la présentation des données linguistiques les plus susceptibles d’assurer le développement rapide et harmonieux de ces mécanismes chez un élève ou un groupe-classe, dans un milieu donné. c) Choisir les techniques pédagogiques.


7. De quoi dépendent l’efficacité des objectifs opérationnels?

Cette efficacité dépend de: la sélection des stratégies convenables (méthodes, techniques, procédés), leur combinaison dans l’économie de la classe, le caractère inventif de leur emploi.


8. Quels sont les domaines des objectifs pédagogiques?

Les objectifs pédagogiques peuvent être rangés en trois domaines: cognitif, affectif et psychomoteur.


9. Quelles sont les visées du domaine congnitif?

Les objectifs cognitif comprennent: la connaissance, la compréhension, l’interprétation, l’extrapolation, l’application, l’analye, la recherche des éléments, la recherche des principes d’organisation, la synthèse, l'evaluation.


10. Quelles sont les visées du domaine affectif?

Les objectifs affectif comprenennt: la réception, la réaction, la valorisation, l’organisation d’un système de valeur, la traduction en activité psychologique des valeurs éthiques et esthétiques.


11. Qu’est-ce que c’est que les principes didactiques?

Les principes didactiques sont des thèses fondamentales communes à l’enseignement de toutes les disciplines, sur lesquelles reposent l’organisation et le déroulement de toute activité instructive-éducative.


12. Quels sont les principes didactiques?

Les principes didactiques sont: a) le principe concernant le développement harmonieux de la personnalité de l’élève; b) le principe de l’observation du caractère scientifique de l’enseignement; c) le principe concernant l’accord de la théorie avec la pratique; d) le principe de l’accessibilité; e) le principe de l’intuition; f) le principe de l’acquisition consciente et active des connaissances; g) le principe de l’acquisition solide des connaissances; h) le principe de la systématisation des connaissances; i) le principe de la socialisation.


13. Quelles sont les quatre cathégories de méthodes employées dans la classe de FLE?

Les quatre catégories sont: a) méthodes informatives-participatives; b) méthodes informatives-non participatives; c) méthodes formatives-participatives; d) méthodes formatives-non participatives.


14. Donnez des exemples de méthodes informatives-participatives:

L’exposé, la démonstration, la conversation, le dialogue, le commentaire linguistique, le commentaire littéraire, l’approche du texte de civilisation.


15. Donnez des exemples de méthodes informatives-non participatives:

L’exposé, l’explication, le récit.


16. Donnez des exemples de méthodes formatives-participatives:

L’apprentissage par l’action et par le jeu, par la recherche individuelle, par la découverte.


17. Donnez des exemples de méthodes formatives-non participatives:

L’exercice, l’enseignement programmé, l’algorithme.


18. Quelles sont les fonctions remplies par la conversation en langue étrangère?

Les fonctions remplies par la conversation sont:

a) une fonction heuristique (apprendre par découverte); b) une fonction d’explication, d’élucidation, de synthétisation et d’approfondissement des connaissances; c) une fonction de formation d’habitudes d’expression orale; d) une fonction d’évaluation et de contrôle.


19. Quels sont les rôles joués par les exercices?

Les exercices jouent plusieurs rôles:

a) ce sont des formes de reconnaissance immédiate d’un phénomène, épargnant à l’élève la peine de faire appel au raisonnement; b) ils développent les capacités intellectuelles et organisent les opérations mentales en structures opérationnelles; c) ils augmentent la force opérationnelle des informations, des habiletés et des habitudes; d) ils précisent et renforcent les connaissances acquises, les systématisent et en préviennent l’oubli; e) ils préviennent les habitudes incorrectes.


20. Quels types d’agorithmes existent dans l’ensegienemnt du FLE?

Dans la didactique du FLE il y a quatre types d’algorithmes:

a) d’identification et de caractérisation; b) de manipulation de formes linguistiques; c) de composition; d) d’évaluation et de contrôle.


21. Quels sont les éléments du but éducatif de la lecture?

Les éléments du but éducatif de la lecture sont:

a) habituer l’élève au travail avec le texte; b) habituer l’élève à en extraire les idées, à les ordonner, à les commenter, à faire un résumé de lecture.


22. Quels sont les procédés essentiels de la lecture?

Les cinq procédés essentiels de la lecture sont: a) observation de la mise en page et des procédés graphiques; b) sélection des mots-clés indispensables à la compréhension globale du message, porteurs du sens principal; c) recherche des articulations ou connecteurs textuels qui assurent la cohérence du texte; d) observation du type textuel et repérage de son architecture (texte descriptif, narratif, argumentatif); e) repérage des données socio-culturelles.


23. Quelles sont les actions supposées par le scénario didactique?

Le déroulement de la classe suppose: a) éveiller l’attention des élèves et la maintenir pendant toute la classe; b) énoncer les objectifs opérationnels de la leçon; c) réactiver les connaissances et les habitudes acquises antérieurement, qui assurent la transition à la communication des nouvelles connaissances; d) présenter le nouveau contenu d’informations et les tâches nouvelles d’apprentissage; e) guider méthodiquement la compréhension et l’assimilation du matériel présenté; f) assurer le feed-back; g) assurer l’acquisition de performances; h) renforcer le nouvel acquis, former des habiletés et des habitudes; i) évaluer les performances; j) assurer les associations de connaissances et d’habitudes, le transfert.


24. De quels types est l’évaluation?

Les catégories de l’évaluation sont essentiellement: a) l’évaluation formative, continue, dont le rôle est de diagnostiquer les erreurs de compréhension et de mise en pratique du problème enseigné; b) l’évaluation cumulative, finale, dont le but est de mettre en évidence la performance acquise par chaque élève.


25. Qu’est-ce que suppose l’élaboration du projet didactique?

L’élaboration du projet didactique exige de la part de l’enseignant une étude des objectifs opérationnels (informatifs, formatifs, affectifs), des ressources (contenu de la leçon, possibilités intellectuelles des élèves de la classe, conditions matérielles du déroulement de la leçon – salle de classe, laboratoire), de la stratégie à adopter (méthodes, procédés, techniques, équipement scolaire), et des types les plus convenables d’évaluation. Tous ces éléments sont en relation de solidarité avec le type de classe de langue et avec la structure de celle-ci.


26. Quelles sont les étapes d’une classe de FLE mixte?

Les étapes d’une telle classe sont: a) contrôle de devoirs et vérification des connaissances et des habitudes acquises au cours de la classe précédente; b) communication des nouvelles connaissances; c) fixation et renforcement de celles-ci; d) explication du devoir à la maison.


27. Quels sont les quatre étapes de la communication des nouvelles connaissances?

Les étapes de la communication de nouvelles connaisances sont: a) la présentation orale des nouvelles connaissances, en contexte, et avec la participation actives des élèves; b) le réemploi de ces connaissances dans de nouveaux contextes; c) la visualisation, la présentation écrite par le professeur au tableau noir; d) le réemploi écrit.



L’enseignement de l’orthographe française (quiz)


1. Quels sont les aspects présentés par la plupart des problèmes majeurs de l’orthographe française?

La plupart des problèmes majeurs de l’orthographe française présentent deux aspects: a) d’une part, un même son est figuré par différentes graphies; b) d’autre part, certaines de ces graphies transcrivent aussi d’autres sons.


2. Quels sont les grandes classes de fautes dans l’acquisition du français écrit?

Dans l’acquisition du français écrit, on distingue deux grandes classes de fautes: a) Les fautes d’origine orale. Ces fautes nous renvoient aux problèmes des interférences entre les deux langues orales: la langue maternelle et la langue seconde. Ce retard de l’écrit par rapport à l’orale montre bien que l’on ne peut négliger l’oral et que son influence sur l’écrit est indéniable et durable. b) Les fautes de transcription. Certaines langues maternelles qui utilisent l’alphabet romain, surtout si elles sont d’origine lagine, favorisent ce type de fautes, en particulier les fautes d’interférences entre les deux systèmes écrits.


3. L’esprit de l’enfant doit-il aller de la règle grammaticale à l’usage orthographique ou de l’usage à la règle?

La grammaire constitue dans cette relation l’élément fondamental, l’orthographe n’étant autre chose que l’application graphique des règles grammaticales.


4. Quels sont les méthodes employés pour apprendre l’orthographe “d’usage” ou lexicale?

Les méthodes pour apprendre l’orthographe courante sont: la lecture, la copie, la dictée, la consigne d’écrire plusieurs fois le mot difficile.

La prononciation et la correction phonétique (quiz)


1. Quel est, du point de vue phonétique, le but de l’enseignement d’une langue étrangère?

Du point de vue phonétique se pose le problème de parvenir d’un comportement phonologique inné à un comportement phonologique éduqué.


2. Comment commence l’éducation du comportement phonologique?

L’éducation du comportement phonologique commence par l’éducation de la perception auditive. Lorsqu’on parvient à une bonne perception auditive, on parvient aussi à une bonne discrimination des sons, on fait moins de fautes interférentielles.


3. Quelles sont les règles de l’entraînement phonétique?

Les règles de l’entraînement phonétique sont: a) les exercices articulatoires, s’ils sont bien expliqués du point de vue de l’articulation du phonème, permettent aux élèves de saisir la tension, l’acuité, et la labialité, propres au système phonétique français; b) il n’est point nécessaire d’expliquer les phénomènes par référence à la langue maternelle, bien que l’attention de l’enseignant doive se concentrer surtout sur ceux qui n’existent pas en langue maternelle; c) il faut insister avec méthode et prudence sur les sons voisins en français et en roumain, qui causent des erreurs interférentielles; d) comme il est trop ardu, ennuyant et technique de faire des exercices de répétition de paires minimales, l’enseignant doit profiter de tout moment de la leçon pour y introduire une opposition phonétique, une comptime, une strophe de chansonnette qui ait rapport avec le texte lu ou avec la conversation interrompue, et qui puisse corriger et fixer une structure phonétique mal acquise.


4. Comment faire l’entraînement auditif et phonétique des enfants de bas âge?

Cet entraînement peut avoir lieu par paires minimales, par dialogues, par poésies, par comptines, par chansonnettes, par slogans publicitaires.


5. Comment faire l’entraînement phonétique des élèves de niveaux moyen et supérieur?

L’entraînement phonétique des élèves de niveaux moyen et supérieur continue, mais d’une autre manière: a) par des tests de reconnaissance d’un groupe d’énoncés français (tous différents sur le plan du rythme, de l’intonation, des formes linguistiques) insérés dans un corpus de phrases en langue maternelle ou en langue étrangère; b) par des tests de repérage dans un corpus de cinq énoncés français contenant plusieurs voyelles différentes, des voyelles communes au français et au roumain, puis des voyelles spécifiques au français; c) tests d’identification et de production par imitation d’une voyelle dominant d’un corpus de dix énoncés (la même voyelle revient plusieurs fois dans un énoncé).

Introduction à la didactique du français langue étrangère (quiz)

1. Qu’est-ce que c’est que la méthodologie du français langue étrangère (FLE)?

Cette branche de la didactique générale est une didactique spéciale, traitant des méthodes, des procédés et des techniques d’enseignement, d’entraînement, d’éducation et de contrôle, spécifiques aux classes de FLE.


2. Quelles sont les notions fondamentales sur lesquelles repose la méthodologie du français?

Ces notions sont: d’une part, celles d’enseignement/apprentissage, d’autre part, celles de méthodes, procédés et techniques.


3. Qu’est-ce que c’est que les méthodes d’enseignement?

Les méthodes d’enseignement forment un ensemble de démarches raisonnées et suivies, utilisées pour atteindre au but instructif-éducatif d’une leçon, d’un groupe de leçons ou de l’enseignement de telle discipline en général.


4. Qu’est-ce que c’est que les procédés?

Par le terme de procédés on désigne la manière d’agir de l’enseignant à l’égard de ses élèves, plus précisément, des formes particulières que revêt le déroulement du processus d’instruction.


5. Qu’est-ce que les techniques?

Les techniques sont surtout les procédés pratiques de la didactique (exercices pratiques, par exemple).


6. Quels sont les trois principes généraux fondamentaux de la didactique du FLE?

Les trois principes fondamentaux sont: a) Connaître les mécanismes d’acquisition de la langue. b) Définir l’économie et la présentation des données linguistiques les plus susceptibles d’assurer le développement rapide et harmonieux de ces mécanismes chez un élève ou un groupe-classe, dans un milieu donné. c) Choisir les techniques pédagogiques.


7. De quoi dépendent l’efficacité des objectifs opérationnels?

Cette efficacité dépend de: la sélection des stratégies convenables (méthodes, techniques, procédés), leur combinaison dans l’économie de la classe, le caractère inventif de leur emploi.


8. Quels sont les domaines des objectifs pédagogiques?

Les objectifs pédagogiques peuvent être rangés en trois domaines: cognitif, affectif et psychomoteur.


9. Quelles sont les visées du domaine congnitif?

Les objectifs cognitif comprennent: la connaissance, la compréhension, l’interprétation, l’extrapolation, l’application, l’analye, la recherche des éléments, la recherche des principes d’organisation, la synthèse, l'evaluation.


10. Quelles sont les visées du domaine affectif?

Les objectifs affectif comprenennt: la réception, la réaction, la valorisation, l’organisation d’un système de valeur, la traduction en activité psychologique des valeurs éthiques et esthétiques.


11. Qu’est-ce que c’est que les principes didactiques?

Les principes didactiques sont des thèses fondamentales communes à l’enseignement de toutes les disciplines, sur lesquelles reposent l’organisation et le déroulement de toute activité instructive-éducative.


12. Quels sont les principes didactiques?

Les principes didactiques sont: a) le principe concernant le développement harmonieux de la personnalité de l’élève; b) le principe de l’observation du caractère scientifique de l’enseignement; c) le principe concernant l’accord de la théorie avec la pratique; d) le principe de l’accessibilité; e) le principe de l’intuition; f) le principe de l’acquisition consciente et active des connaissances; g) le principe de l’acquisition solide des connaissances; h) le principe de la systématisation des connaissances; i) le principe de la socialisation.


13. Quelles sont les quatre cathégories de méthodes employées dans la classe de FLE?

Les quatre catégories sont: a) méthodes informatives-participatives; b) méthodes informatives-non participatives; c) méthodes formatives-participatives; d) méthodes formatives-non participatives.


14. Donnez des exemples de méthodes informatives-participatives:

L’exposé, la démonstration, la conversation, le dialogue, le commentaire linguistique, le commentaire littéraire, l’approche du texte de civilisation.


15. Donnez des exemples de méthodes informatives-non participatives:

L’exposé, l’explication, le récit.


16. Donnez des exemples de méthodes formatives-participatives:

L’apprentissage par l’action et par le jeu, par la recherche individuelle, par la découverte.


17. Donnez des exemples de méthodes formatives-non participatives:

L’exercice, l’enseignement programmé, l’algorithme.


18. Quelles sont les fonctions remplies par la conversation en langue étrangère?

Les fonctions remplies par la conversation sont:

a) une fonction heuristique (apprendre par découverte); b) une fonction d’explication, d’élucidation, de synthétisation et d’approfondissement des connaissances; c) une fonction de formation d’habitudes d’expression orale; d) une fonction d’évaluation et de contrôle.


19. Quels sont les rôles joués par les exercices?

Les exercices jouent plusieurs rôles:

a) ce sont des formes de reconnaissance immédiate d’un phénomène, épargnant à l’élève la peine de faire appel au raisonnement; b) ils développent les capacités intellectuelles et organisent les opérations mentales en structures opérationnelles; c) ils augmentent la force opérationnelle des informations, des habiletés et des habitudes; d) ils précisent et renforcent les connaissances acquises, les systématisent et en préviennent l’oubli; e) ils préviennent les habitudes incorrectes.


20. Quels types d’agorithmes existent dans l’ensegienemnt du FLE?

Dans la didactique du FLE il y a quatre types d’algorithmes:

a) d’identification et de caractérisation; b) de manipulation de formes linguistiques; c) de composition; d) d’évaluation et de contrôle.


21. Quels sont les éléments du but éducatif de la lecture?

Les éléments du but éducatif de la lecture sont:

a) habituer l’élève au travail avec le texte; b) habituer l’élève à en extraire les idées, à les ordonner, à les commenter, à faire un résumé de lecture.


22. Quels sont les procédés essentiels de la lecture?

Les cinq procédés essentiels de la lecture sont: a) observation de la mise en page et des procédés graphiques; b) sélection des mots-clés indispensables à la compréhension globale du message, porteurs du sens principal; c) recherche des articulations ou connecteurs textuels qui assurent la cohérence du texte; d) observation du type textuel et repérage de son architecture (texte descriptif, narratif, argumentatif); e) repérage des données socio-culturelles.


23. Quelles sont les actions supposées par le scénario didactique?

Le déroulement de la classe suppose: a) éveiller l’attention des élèves et la maintenir pendant toute la classe; b) énoncer les objectifs opérationnels de la leçon; c) réactiver les connaissances et les habitudes acquises antérieurement, qui assurent la transition à la communication des nouvelles connaissances; d) présenter le nouveau contenu d’informations et les tâches nouvelles d’apprentissage; e) guider méthodiquement la compréhension et l’assimilation du matériel présenté; f) assurer le feed-back; g) assurer l’acquisition de performances; h) renforcer le nouvel acquis, former des habiletés et des habitudes; i) évaluer les performances; j) assurer les associations de connaissances et d’habitudes, le transfert.


24. De quels types est l’évaluation?

Les catégories de l’évaluation sont essentiellement: a) l’évaluation formative, continue, dont le rôle est de diagnostiquer les erreurs de compréhension et de mise en pratique du problème enseigné; b) l’évaluation cumulative, finale, dont le but est de mettre en évidence la performance acquise par chaque élève.


25. Qu’est-ce que suppose l’élaboration du projet didactique?

L’élaboration du projet didactique exige de la part de l’enseignant une étude des objectifs opérationnels (informatifs, formatifs, affectifs), des ressources (contenu de la leçon, possibilités intellectuelles des élèves de la classe, conditions matérielles du déroulement de la leçon – salle de classe, laboratoire), de la stratégie à adopter (méthodes, procédés, techniques, équipement scolaire), et des types les plus convenables d’évaluation. Tous ces éléments sont en relation de solidarité avec le type de classe de langue et avec la structure de celle-ci.


26. Quelles sont les étapes d’une classe de FLE mixte?

Les étapes d’une telle classe sont: a) contrôle de devoirs et vérification des connaissances et des habitudes acquises au cours de la classe précédente; b) communication des nouvelles connaissances; c) fixation et renforcement de celles-ci; d) explication du devoir à la maison.


27. Quels sont les quatre étapes de la communication des nouvelles connaissances?

Les étapes de la communication de nouvelles connaisances sont: a) la présentation orale des nouvelles connaissances, en contexte, et avec la participation actives des élèves; b) le réemploi de ces connaissances dans de nouveaux contextes; c) la visualisation, la présentation écrite par le professeur au tableau noir; d) le réemploi écrit.


L’enseignement de l’orthographe


1. Considérations générales

Les élèves qui lisent mal ou qui lisent peu n’ont pas une bonne orthographe.

L’exercice orthographique par excellence est la dictée. Le professeur ne peut pas l’ignorer.

L’orthographe représente l’un des plus importants moyens pour la consolidation des connaissances phonologiques, lexicales et grammaticales qui se trouvent à la base du mot écrit.

Le professeur doit prouver de la patience et du tact pédagogique, en allant du simple au complexe, du facile au difficile, selon l’âge des élèves et leur niveau de connaissances en français.

Les sept principes de la rénovation pédagogique de l’orthographe sont: - adapter les acquisitions orthographiques aux possibilités des élèves; - exploiter des situations motivées de communication; - assurer d’abord de bons automatismes par le recours à l’analogie; - recourir ensuite seulement à la réflexion “raisonnante”, c’est-à-dire à l’analyse et aux règles; - individualiser les tâches; - réviser les acquisitions; - pratiquer une pédagogie de la réussite.

Le recours à l’analogie auditive, puis graphique, c’est un exercice de type formel, mais très efficace.

L’enseignement de l’orthographe exige la pratique du travail individualisé et le recours à divers fichiers.


2. La pratique de l’orthographe

L’orthographe d’usage vise le cahier des familles orthographiques. Un tel cahier a dans sa structure des listes de mots qui ont été regroupées par familles orthographiques, étant établies par les élèves durant l’année scolaire. C’est un travail de découverte faite par l’enfant, qui ne doit pas être imposé dès le début de l’année par le professeur. Ex: les mots à s final muet, des mots à t final muet, des mots à lettres muettes à l’intérieur d’un mot, des mots à lettre initiale muette, des mots à consonnes doubles.

Les principes de l’orthographe grammaticale visent: - la priorité de l’expression orale; - le rôle important de l’analogie; - la place de l’induction, le recours ultérieur à la réflexion; - l’individualisation des acquisitions.


3. Priorité de l’expression orale

La tâche des professeurs qui sont de vrais maîtres en matière d’orthographe grammaticale est d’apprendre aux élèves à bien parler.

Le rôle de l’analogie L’analogie permet de bien orthographier les terminaisons des mots, sans connaître aucune règle d’accord.

La place de l’induction Après deux années d’usage intuitif des faits grammaticaux, l’élève sera capable d’accéder au stade de leur généralisation. Plus tôt, l’induction serait prématurée.

L’individualisation des acquisitions Il est bon de recourir au système du travail individualisé qui respecte le rythme personnel d’assimilation de chaque élève. A cette fin, il est recommandable d’utiliser les batteries de fiches d’exercices d’initiation et les fiches de découverte.

Le matériel d’orthographe grammaticale comprend - les exemples-types; - le cahier des “ensembles” ou les affiches murales collectives; - le fichier d’orthographe.


4. Les exercices d’orthographe

1. Considérations générales Ce sont des exercices très variés, qui ne se limitent pas à la dictée.

Le professeur doit savoir se servir de la dictée pour mettre en valeur les possibilités réelles de l’élève et non pas pour lui prouver qu’il est incapable de se débrouiller.

2. Les exercices d’orthographe Il y a trois types d’exercices: - collectifs, - en équipes, - individualisés.

La dictée préparée Ce qu’il ne faut pas faire: - étudier chaque mot du texte, toutes les difficultés, tout mettre en couleurs; - pendant la préparation, il ne faut pas se limiter à faire copier le texte par les élèves, une activité mécanique, sans aucune logique si elle n’est pas dirigée par le maître; - ne jamais faire préaprer la dictée à la maison.

Ce qu’il faut faire: - s’il s’agit d’une préparation collective, on peut choisir trois ou quatre difficultés, en faisant, en même temps, des analogies; - s’il s’agit d’une préparation individuelle, les questions écrites au tableau noir seront un vrai guide pour l’élève, l’invitant à classer les mots ou les expressions. Le professeur doit insister seulement sur l’essentiel. Le texte écrit au tableau noir présente un inconvénient: pendant la préparation de la dictée, certains enfants photographient les mots en les reproduisant mécaniquement, sans acquérir de bons automatismes orthographiques.

2. La dictée proprement-dite Le professeur commence par relire le texte en entier. Puis, il dicte chaque phrase, par groupes de mots grammaticaux, liant le sujet et le verbe, le nom et le qualifiant du groupe nominal dans les mêmes émissions vocales.

Le professeur ne dicte qu’une seule fois chaque partie de la phrase; il ne répète jamais.

La dictée du texte achevée, le maître la relit et accorde ensuite à ses disciples quelques minutes de réflexion avant de faire procéder à la correction des cahiers.

Pendant la dictée d’un texte, le professeur doit éviter de faire des observations plus ou moins intempestives quant à ses élèves. Il ne dira jamais: « Silence! On dicte! » pour ne pas disperser leur attention.

Le professeur peut rester immobile, face à l’auditoire, de manière que tous les élèves entendent bien distinctement le texte dicté. Les déplacements du maître peuvent intimider certains élèves. L’étape collective Ce qui n’est pas recommandable: - recenser publiquement les erreurs de chaque enfant; - procéder à l’échange des cahiers; - faire épeler par les enfants, à tour de rôle, tous les mots du texte.

Ce qui est recommandable: Le cahier fermé, chaque élève suit au tableau noir la séance collective d’explications. On rappelle telle liste analogique, ou telle phrase modèle qui sert d’exemple pour une forme graphique considérée. A propos de certaines situations particulières, on demande aux enfants d’évoquer des cas semblables.

Les élèves doivent fermer les cahiers pendant la correction collective, pour être obligés à participer à cette activité. Dans le cas contraire, chacun est préoccupé de découvrir ses erreurs personnelles et ne profite pas du travail commun.

L’étape individuelle Comporte deux temps: - correction personnelle immédiate; - exercice de “renforcement”.

La correction personnelle immédiate Chaque élève ouvre son cahier, recense les erreurs et les rectifie à la suite de la dictée de la manière suivante: - dans la situation d’un mot mal orthographié, l’enfant l’écrit sous la forme correcte. Il écrit également ce mot sur un papillon qu’il glisse dans sa “boîte à mots”; - dans la situation d’un accord incorrect, l’élève écrit le terme dans les deux formes grammaticales correspondantes: masculin et féminin, ou singulier et pluriel.

L’exercice de renforcement A propos d’une erreur d’orthographe commise dans la dictée, chaque élève effectue un exercice, soit en utilisant les fiches de contrôle, soit en recourant à son manuel d’orthographe ou de grammaire.

La dictée de contrôle Elle ne comporte pas de préparation. Pendant la dictée, l’élève ne reçoit aucune aide.

La dictée de contrôle se déroule de la manière suivante: le professeur lit le texte à haute voix, en dictant successivement les groupes de mots sans les répéter. Puis, le texte dicté, le maître le relit à haute voix. Les élèves disposent de quelques minutes pour relire la dictée silencieusement. Ensuite, on procède à la correction.

La copie C’est un exercice traditionnel, qui ne suppose pas une méthode particulière.

La copie mentale Cet exercice apprend aux élèves à copier un groupe de mots, voire une phrase, sans regarder le modèle qui figure au tableau noir. Après quelques secondes d’une observation silencieuse par tous, afin d’assurer une bonne mémorisation du modèle, le maître essuie le tableau noir ou el retourne. En silence, les enfants écrivent et le professeur n’intervient pas à ce moment. Le modèle étant de nouveau sous les yeux des élèves, on procède à la correction de la phrase.

La copie mentale peut être pratiquée cinq à dix minutes chaque jour. Elle est très utile, car les enfants apprendront à copier un texte par groupe de mots. C’est un excellent exercice d’apprentissage de l’orthographe, car il stimule la capacité d’attention soutenue des élèves.

Les textes à compléter C’est un exercice à être réalisé collectivement ou par équipes. Il comporte plusieurs phases: - le travail personnel (5-10’); - la mise au point au niveau de l’équipe (discussions, recherches dans les manuels d’orthographe et des dictionnaires); - le bilan au niveau du groupe-classe, chaque équipe apportant sa contribution à la mise au point collective.

La dictée commentée Dès le début, les élèves doivent être prévenus sur les modalités de cet exercice.

Tout d’abord, le maître lit le texte, ensuite il pose une ou deux questions sur le sens général du passage choisi. Puis, le professeur fait une deuxième lecture de la première phrase du texte. Les élèves seront invités à faire un commentaire concernant les mots ou les expressions qui se trouvent dans le texte. On continue le commentaire et les élèves feront quelques remarques. A la fin, après avoir fini le commentaire, le maître relit la première phrase, un élève la répète à haute voix d’une manière claire et distincte. Au signal sonore magistral, chaque élève prend son stylo et travaille en silence, en reproduisant la phrase sur le cahier. Pour ce qui est le reste du texte, on peut appliquer la même procédure.

Il n’est pas recommandable de commenter l’orthographe d’un mot pendant que les élèves écrivent le texte.

La dictée commentée présente un avantage extraordinaire: à l’aide de celle-ci, les élèves seront habitués à effectuer mentalement les opérations nécessaires en vue d’une bonne acquisition de l’orthographe.

L’auto-dictée Cet exercice peut s’effectuer soit en étudiant le texte à la maison, soit en l’étudiant en classe.

La première conception suppose que les élèves apprennent chez eux, le soir, un texte de quelques lignes dans leur manuel de lecture. Ils étudient telle forme verbale qu’ils révisent dans leur livre de grammaire à la page indiquée par le professeur. Ils copient tel mot dont la graphie est difficile. Chacun prépare le texte et ne se contente pas de l’apprendre par cœur.

Le lendemain, en silence, chaque élève l’écrit sur son cahier.

Cette façon d’employer l’auto-dictée s’adresse à des élèves qui ont “appris” à apprendre.

La deuxième conception vise un texte que les élèves ne voient pas. Le professeur le lit, en s’assurant de sa compréhension. Ensuite, on procède à l’étude de la première phrase. On fait mémoriser le texte phrase par phrase. A la fin de l’exercice, on récapitule “de mémoire” l’ensemble du texte. Le lendemain matin, le professeur le relit deux fois. Ensuite, chaque enfant le transcrit “de mémoire” sur son cahier de devoir. La correction se fait comme à l’ordinaire.

La dictée rapide Cet exercice peut avoir plusieurs formes: - dictée magistrale; - dictée mutuelle; - dictée suivie.

La dictée magistrale Chaque jour, pendant quelques minutes, le professeur procède au contrôle des mots révisés du carnet studiométrique. Ces termes seront insérés dans des phrases orales par le maître. Chaque élève écrit seulement les mots en question. Pour chaque faute faite, l’auteur copie le terme correspondant sur un papillon qu’il place dans sa “boîte à mots”.

La dictée mutuelle Par groupe de deux, une fois par semaine, les élèves peuvent contrôler mutuellement les acquisitions de la “boîte à mots”. Exercice de 5-10’.

La dictée suivie C’est une variante de la dictée rapide. Le professeur ne doit pas se contenter de dicter des mots isolés. Il dicte un mot caractéristique du récit qu’il raconte. Sur une feuille, les élèves écrivent ce mot. Celui-ci ne doit pas être choisi au hasard. Il est connu par les élèves, qui doivent l’orthographier correctement.

Cet exercice se propose de contrôler les automatismes orthographiques à un moment où l’élève est particulièrement intéressé par une histoire et ne pense plus à la forme graphique des mots.

La dictée panachée Le professeur fragmente le texte en trois parties et procède pour chacune d’elles de la manière suivante: - première partie: dictée commentée; - deuxième partie: dictée rapide; - troisième partie: dictée de contrôle, ou dictée sur mesure.

Les exercices d’orthographe grammaticale Il est bon de ne pas en abuser. La conception traditionnelle, conformément à laquelle après une leçon magistrale tous les élèves font les mêmes exercices en même temps, est contestable. En général, seuls les élèves doués sont bénéficiaires de ce travail. Ces exercices peuvent s’effectuer par chaque élève par rapport à ses nécessités.

Pour être efficace, l’enseignement de l’orthographe doit être simple, méthodique, fonctionnel.


Typologie et structure des classes de français


Chaque leçon est une unité, ayant une fonction bien déterminée.

Quand il prépare la leçon, le professeur doit tenir compte de quelques recommandations importantes: - être constamment au courant des orientations méthodologiques modernes; - bien connaître les programmes et les manuels; - connaître à fond les particularités d’âge de ses élèves et aussi le niveau de leurs connaissances.

Toute classe de français comporte trois étapes importantes: - le contrôle; - la communication des connaissances nouvelles; - la fixation des connaissances acquises.

Le contrôle des connaissances, qui se situe au début de la classe, permet au professeur de vérifier comment les élèves ont acquis les connaissances enseignées antérieurement et de juger l’efficacité de son enseignement.

La communication des éléments nouveaux comprend deux moments distincts: - la présentation; - le réemploi et l’appropriation, l’exploitation de l’acquis récent, l’intégration immédiate de cet acquis déjà connu.

La fixation des connaissances acquises sert à la création et à l’entretien des automatismes de maniement du langage.

La typologie de leçons comprend: - Leçons d’acquisition - Leçons de fixation - Leçons de révision et de systématisation.

Il existe aussi des leçons mixtes. Elles se déroulent en quatre étapes: a) contrôle du devoir et vérification des connaissances acquises au cours de la classe précédente; b) communication des nouvelles connaissances; c) fixation des connaissances acquises; d) explication du devoir à la maison.


1. Modalités de travail en classe au cours des trois étapes principales d’une classe de français mixte

Le contrôle La vérification doit être complexe et bien conduite. Elle doit établir un ordre dans les questions et les exercices de vérification.

La communication ou la transmission des nouvelles connaissances Cette étape comprend plusieurs moments successifs: a) la présentation – vise l’introduction orale des éléments nouveaux de la leçon; b) l’exploitation – permet le réemploi des connaissances nouvelles dans des contextes légèrement différents de ceux dans lesquels on a fait la présentation; c) la fixation – assure l’assimilation défintiive et crée les automatismes linguistiques.


2. La classe de communication de nouvelles connaissances

Dans ce type de leçon prédomine l’exposé du nouveau matériel, la vérification et la fixation étant plus limitées.

La structure d’une telle leçon est la suivante: - la réactualisation, par la conversation, des connaissances antérieures sur lesquelles se basera le nouveau matériel enseigné et l’énoncé du sujet; - l’ample communication du nouveau matériel par divers moyens: exposé, démonstration, conversation; - la fixation des principales données de la leçon à l’aide des schémas au tableau noir; - le devoir pour la prochaine classe et son explication.

Pendant ce type de classe, il y a des exigences: - l’exposé ne doit pas être fait sans interruption, mais par dialogue; - le schéma au tableau noir sera complété au fur et à mesure de l’exposé; - les mots nouveaux seront expliqués au moment où ils apparaissent dans l’exposé.


3. La classe de fixation et de formation des habiletés et des habitudes

Son principal but est d’appliquer dans la langue parlée et écrite des connaissances grammaticales et lexicales acquises par la formation des habiletés et des habitudes. C’est un type de classe qui opère avec le matériel déjà connu, qui doit être consolidé.

Il y a plusieurs variantes de classes de fixation: a) classe de fixation et de formation d’habitudes et d’habiletés d’expression orale; b) classe de fixation et de formation d’habitudes et d’habiletés d’expression écrite; c) classe d’interprétation d’un texte littéraire. d) classe de révision et de systématisation des connaissances, avec les variantes: 1) classe de révision introductive, utilisée surtout au début de l’année scolaire; 2) classe de révision périodique, qui prépare d’habitude les épreuves écrites trimestrielles; 3) classe de révision finale, se situant à la fin des trimestres et à la fin de l’année scolaire.

Les classes de révision visent à la systématisation des connaissances et à une évaluation cumulative. Pour réaliser ces classes, le professeur doit respecter les principes: - le principe de la systématisation et de la continuité qui se reflète dans l’organisation de la classe, en tenant compte des rapports logiques qui existent entre les différentes parties du matériel à réviser. - le principe de l’intuition, d’habitude réalisé par l’utilisation des moyens techniques-visuels: schémas, graphiques, craie de couleur, films, diapos, etc.

e) classe de vérification – classe d’évaluation périodique des connaissances des élèves

Pour que la classe soit productive, le professeur doit finir par un commentaire évaluatif des épreuves écrites, en relevant les fautes typiques générales et individuelles et en expliquant les causes qui ont mené à les faire et comment on peut les éviter.


L’enseignement de la grammaire (quiz)


1. Est-ce que la didactique moderne du français langue étrangère fait toujours confiance à la méthode « grammaire – traduction »?

Non, la méthode « grammaire-traduction » a commencé à être contestée. Le motif principal est que les règles grammaticales en soi ne semblent répondre aux besoins communicatifs de l’apprentissage.


2. Quel est le principal défaut de la grammaire traditionnelle?

On a imputé à la grammaire traditionnelle d’être trop normative pour pouvoir contribuer d’une manière efficiente à l’enseignement de la langue, vue comme moyen de communication. On lui a imputé aussi de présenter un grand nombre de règles et de contrerègles souvent dépassées par l’évolution des besoins langagiers, inutiles du point de vue de la progression didactique et de la présentation claire et logique du système.


3. Où est le plus grand défaut de l’enseignement de la grammaire normative?

On a imputé aux professeurs d’avoir envisagé la manière d’accéder aux connaissances grammaticales d’une manière déductive, à partir de la règle, ce qui ralentit forcément le processus d’acquisition des automatismes de langage.


4. Faut-il garder encore la nomenclature grammaticale dans la classe de langues?

On ne saurait se passer complètement de nommer. Les nomenclatures grammaticales deviennent nécessaires en classe de langue, à partir d’un certain niveau d’étude, par un souci de clarté de l’esprit, voire par un souci de clarté du système linguistique.


5. Quelles sont les étapes pour accéder aux connaissances grammaticales en classe de français langue étrangère?

On peut suivre trois étapes: 1) l’étape de la pratique, 2) l’étape de la découverte et 3) l’étape de l’abstraction. Ensemble, les trois démarches font partie de la grammaire réflexive.


6. Décrivez l’étape de la pratique dans l’acquisition des connaissances grammaticales.

S’imprégner d’exemples démonstratifs, de modèles de langue orale, pratiquer la langue. Cette phase ouvre la leçon de grammaire en s’appuyant sur une « conversation grammaticale », plus ou moins situationnelle. Au cours de cette conversation introductive, on évoque progressivement le fait de langue, la règle d’emploi, sans préciser rien de théorique.


7. En quoi consiste l’étape de la découverte?

Réfléchir sur les exemples démonstratifs, c’est découvrir un mécanisme linguistique, en prendre conscience. Il faut dire quand même qu’il est difficile de séparer nettement cette étape intermédiare de celle qui la précede et de celle qui s’ensuit. La découverte est une pratique, tout comme c’est une abstraction.


8. Quels sont les traits de l’étape de l’abstraction?

Réfléchir sur la réflexion, c’est déjà abstraire, aboutir à la règle. Il ne s’agit pas d’une règle abstraite et compliquée, mais d’une simple formalisation des constatations obtenues par la pratique et par la découverte. Pratiquer-découvrir-abstraire, c’est accéder à la grammaire réflexive.


9. Pourrait-on se passer complètement de grammaire?

La « méthode directe » – née comme une réaction contre la méthode « grammaire-traduction » – était fondée sur l’idée qu’on acquiert une langue étrangère mieux et plus vite par la seule conversation, sans faire appel à la grammaire, à un apprentissage conscient et systématique de la langue, ce qui a eu pour résultat une expression approximative et pauvre. En interdisant tout recours à la langue maternelle, la méthode directe n’a pas réussi à préciser et à élucider la spécificité du français langue étrangère, elle a jeté la confusion dans les esprits des élèves.


10. Si d’un côté la méthode « grammaire-traduction » est trop lente quant à l’accès des apprenants à la conversation, et d’autre côté la « méthode directe » ouvre trop la voie vers l’approximation et l’imperfection, que choisir?

L’enseignant doit être éclectique, tirer profit de toute théorie linguistique ou didactique. Chaque méthode a des avantages et des désavantages, l’enseignant doit exploiter chaque opportunité en fonction de l’âge de l’élève.


11. Est-ce qu’il faut l’enseignement de la grammaire en connexion avec l’âge de l’élève?

Bien que les règles grammaticales soient à rejeter dans une première étape d’enseignement de la langue, la réflexion grammaticale et les exercices cognitifs y contribuent pourtant à l’acquisition raisonnée de la compétence linguistique. Au niveau des débutants on préfère la grammaire implicite, au niveau des moyens et des avancés on accède à la grammaire réflexive, explicite.


12. Etant donné que la méthode déductive dans l’enseignement de la grammaire s’avère improductive, comment la remplacer?

La démarche pédagogique moderne postule qu’il ne s’agit pas d’expliquer telle chose en vue de son utilisation pratique ultérieure, mais de faire utiliser d’abord, pour expliquer ensuite (procédé inductif).


13. Quels sont les grands types d’exercices de grammaire?

Les exercices de grammaire peuvent être: cognitifs (d’analyse, d’identification), de transformation et de création.


14. Quel est le rôle des exercices structuraux dans l’enseignement de la grammaire?

Chez les débutants on fait surtout appel aux exercices structuraux. Leur efficacité est incontestable. Ils servent à fixer les structures nouvelles, à corriger les formes lexico-grammaticales mal assimilées, à maîtriser, en quelque sorte, le système de la langue, avant d’aborder la grammaire consciente.


15. Enumérer quelques éléments de la typologie des exercices structuraux.

La typologie des exercices structuraux comprend: exercices de répétition, exercices de substitution, exercices de transformation, exercices question-réponse, exercices de jonction. L’enseignement de la grammaire (quiz)


1. Est-ce que la didactique moderne du français langue étrangère fait toujours confiance à la méthode « grammaire – traduction »?

Non, la méthode « grammaire-traduction » a commencé à être contestée. Le motif principal est que les règles grammaticales en soi ne semblent répondre aux besoins communicatifs de l’apprentissage.


2. Quel est le principal défaut de la grammaire traditionnelle?

On a imputé à la grammaire traditionnelle d’être trop normative pour pouvoir contribuer d’une manière efficiente à l’enseignement de la langue, vue comme moyen de communication. On lui a imputé aussi de présenter un grand nombre de règles et de contrerègles souvent dépassées par l’évolution des besoins langagiers, inutiles du point de vue de la progression didactique et de la présentation claire et logique du système.


3. Où est le plus grand défaut de l’enseignement de la grammaire normative?

On a imputé aux professeurs d’avoir envisagé la manière d’accéder aux connaissances grammaticales d’une manière déductive, à partir de la règle, ce qui ralentit forcément le processus d’acquisition des automatismes de langage.


4. Faut-il garder encore la nomenclature grammaticale dans la classe de langues?

On ne saurait se passer complètement de nommer. Les nomenclatures grammaticales deviennent nécessaires en classe de langue, à partir d’un certain niveau d’étude, par un souci de clarté de l’esprit, voire par un souci de clarté du système linguistique.


5. Quelles sont les étapes pour accéder aux connaissances grammaticales en classe de français langue étrangère?

On peut suivre trois étapes: 1) l’étape de la pratique, 2) l’étape de la découverte et 3) l’étape de l’abstraction. Ensemble, les trois démarches font partie de la grammaire réflexive.


6. Décrivez l’étape de la pratique dans l’acquisition des connaissances grammaticales.

S’imprégner d’exemples démonstratifs, de modèles de langue orale, pratiquer la langue. Cette phase ouvre la leçon de grammaire en s’appuyant sur une « conversation grammaticale », plus ou moins situationnelle. Au cours de cette conversation introductive, on évoque progressivement le fait de langue, la règle d’emploi, sans préciser rien de théorique.


7. En quoi consiste l’étape de la découverte?

Réfléchir sur les exemples démonstratifs, c’est découvrir un mécanisme linguistique, en prendre conscience. Il faut dire quand même qu’il est difficile de séparer nettement cette étape intermédiare de celle qui la précede et de celle qui s’ensuit. La découverte est une pratique, tout comme c’est une abstraction.


8. Quels sont les traits de l’étape de l’abstraction?

Réfléchir sur la réflexion, c’est déjà abstraire, aboutir à la règle. Il ne s’agit pas d’une règle abstraite et compliquée, mais d’une simple formalisation des constatations obtenues par la pratique et par la découverte. Pratiquer-découvrir-abstraire, c’est accéder à la grammaire réflexive.


9. Pourrait-on se passer complètement de grammaire?

La « méthode directe » – née comme une réaction contre la méthode « grammaire-traduction » – était fondée sur l’idée qu’on acquiert une langue étrangère mieux et plus vite par la seule conversation, sans faire appel à la grammaire, à un apprentissage conscient et systématique de la langue, ce qui a eu pour résultat une expression approximative et pauvre. En interdisant tout recours à la langue maternelle, la méthode directe n’a pas réussi à préciser et à élucider la spécificité du français langue étrangère, elle a jeté la confusion dans les esprits des élèves.


10. Si d’un côté la méthode « grammaire-traduction » est trop lente quant à l’accès des apprenants à la conversation, et d’autre côté la « méthode directe » ouvre trop la voie vers l’approximation et l’imperfection, que choisir?

L’enseignant doit être éclectique, tirer profit de toute théorie linguistique ou didactique. Chaque méthode a des avantages et des désavantages, l’enseignant doit exploiter chaque opportunité en fonction de l’âge de l’élève.


11. Est-ce qu’il faut l’enseignement de la grammaire en connexion avec l’âge de l’élève?

Bien que les règles grammaticales soient à rejeter dans une première étape d’enseignement de la langue, la réflexion grammaticale et les exercices cognitifs y contribuent pourtant à l’acquisition raisonnée de la compétence linguistique. Au niveau des débutants on préfère la grammaire implicite, au niveau des moyens et des avancés on accède à la grammaire réflexive, explicite.


12. Etant donné que la méthode déductive dans l’enseignement de la grammaire s’avère improductive, comment la remplacer?

La démarche pédagogique moderne postule qu’il ne s’agit pas d’expliquer telle chose en vue de son utilisation pratique ultérieure, mais de faire utiliser d’abord, pour expliquer ensuite (procédé inductif).


13. Quels sont les grands types d’exercices de grammaire?

Les exercices de grammaire peuvent être: cognitifs (d’analyse, d’identification), de transformation et de création.


14. Quel est le rôle des exercices structuraux dans l’enseignement de la grammaire?

Chez les débutants on fait surtout appel aux exercices structuraux. Leur efficacité est incontestable. Ils servent à fixer les structures nouvelles, à corriger les formes lexico-grammaticales mal assimilées, à maîtriser, en quelque sorte, le système de la langue, avant d’aborder la grammaire consciente.


15. Enumérer quelques éléments de la typologie des exercices structuraux.

La typologie des exercices structuraux comprend: exercices de répétition, exercices de substitution, exercices de transformation, exercices question-réponse, exercices de jonction.

Claudetenkeu (talk)23:36, 16 July 2008