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Activité 1:Media:activite.pdf

Le programme tubercules et bananier plantain Conférence de programme le 22 décembre 2009 à 9 heures au centre régional de recherche agricole d' Ekona sous le patronage du Directeur Général de l'IRAD. Programme 9h cérémonie d'ouverture 10 h constitution des groupes de réflexion 10h15 travaux de groupe sur les thèmes: - La propriété intellectuel et l'obtention végétale - La biotechnologie classique appliquée aux tubercules - La la biotechnologie moderne appliquée aux plantes à tubercules - La sélection des écotypes au Cameroun.


Le manioc transformé

Amélioration de la valorisation économique du manioc produit par les ménages ruraux en le vendant transformé. Cas du village de Nkolbibanda.

AMOUGOU MBATSOGO Constant Félix et MONGONO TSANG Roger (PRP Manioc)



Résumé.

Le stockage et la commercialisation du manioc sont fortement contraints par sa conservation qui est améliorée par sa transformation en bâton et en gari. L’objectif de ce travail vise à accompagner, à leur demande, Face à ce problème, 35 GICs de la FUGIMA (Fédération des Unions des GICs de la Mefou Akono) dans le développement de la transformation du manioc en gari afin de résoudre le problème de conservation du bâton de manioc, mais aussi pour améliorer leurs revenus et en particulier celui des femmes. Pendant deux ans, après la formation sur la transformation du manioc en gari, ces organisations paysannes (OP) ont été accompagnées et suivies dans les activités de production et de transformation du manioc pour évaluer l’impact de l’innovation introduite. A la suite de réunions de concertation et de sensibilisation, dix GICs ont été choisis sur la base de leur dynamisme, du genre et leurs principales activités. Des cahiers de collecte de données ont été remis à chacun des délégués des GICs à l’issu d’un apprentissage pratique. Dans le développement du procédé, les ustensiles suivants ont été choisis : un seau de 15 litres pour la pâte de manioc destinée à la production du gari et des bâtons de manioc et la hotte moyenne pour le manioc frais. Les recettes des deux produits obtenues avec la même quantité de pâte fraîche ont été enregistrées. Chaque vente pendant toute l’année ainsi que les revenus des ménages ont été notés dans des cahiers prévus à cet effet. Un seau de 15 litres de pâte de tubercules donne entre 70 et 75 bâtons de manioc vendus entre 3 500 et 3 750 Frs CFA le bâton. La même quantité de pâte donne entre 10 et 13 kg de gari vendus entre 5 000 et 6 500 Frs CFA/kg. La vente du Gari augmente de 50 % les revenus des ménages et celle du bâton de manioc de 5 à 15 % par rapport à la vente du manioc frais. Le bénéfice obtenu à partir de la vente du Gari est le double de celui issu de la vente du bâton de manioc produit à partir de la même quantité de pâte. La préparation du gari permet une économie de temps de 2 jours par rapport à celle du bâton de manioc. Le transport absorbe plus d’argent que tous les autres facteurs de production de ces produits du manioc. Les frais de transport de Nkolbibanda (Ngoumou) à Yaoundé d’un sac de manioc frais (baco) vendus à 6 000 Frs CFA sont de 1 000 Fcfa alors que le même sac de gari dont les frais de transport sont équivalents est vendu à 30 000 Frs CFA. L’étude a permis de dégager que la transformation du manioc permet d’avoir une meilleure valeur ajoutée par rapport à la vente du manioc frais. L’étude continuera sur une plus grande valorisation des produits du manioc en évaluant la valeur ajoutée quand on utilise tout ce qui sort des tubercules à savoir farine, l’amidon et les autres produits dérivés.

Mots clés : FUGIMA, Gari, bâton de manioc, revenus, contribution, transformation, valeur ajoutée.

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